Page 54 - Des ailes pour le Brésil
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                  Elle en décida autrement, ce parjure fut certainement une des principales
               raisons de notre rupture.

               Je ne souhaitais pas être père, d’abord à cause de mon faible salaire, mais
               surtout à cause des difficultés dans lesquelles j’avais vu ma mère divorcée

               se débattre à grande peine pour élever ma famille.
               Ce n’est qu’en 1975, que la loi introduisit dans le droit français le divorce

               par consentement mutuel. Aujourd’hui, plus de la moitié des divorces, 55
               %, sont des divorces par consentement mutuel.
               Le divorce de Lydia fut juste un « gentleman agreement », une formalité,

               je lui laissais la maison à côté de Marbella en Espagne et je restais dans
               l’appartement en location à Paris. Cela nous permit de régler nos comptes,

               en quelque sorte, aussi bien financiers que conjugaux.
               Plusieurs  fois  nous  nous  sommes  revus  avec  des  sentiments  d'échecs
               raisonnés et sans aucune rancœur. Puis, elle a continué sa vie sans donner

               de nouvelles. Je l’espère heureuse.
               J’ai appris un jour, par hasard, qu’elle pratiquait des séances de spiritisme

               et de voyance.
               Mon  troisième  divorce  arriva  beaucoup  plus  tard,  j’avais  plus  de

               cinquante ans.
               En France, dans 3 cas sur 4, le demandeur du divorce est la femme, mais
               dans mon cas, c’est moi qui ai toujours demandé les trois divorces et jamais

               encore on  m’a  attribué  l’épithète à  la mode de « prédateur  et criminel
               sexuel »

               Les grosses gouttes d’eau font toujours déborder le vase !
               CHAPITRE IV


                  Je reprends des ailes civiles, Air France, Daro voyages,
               mon  apprentissage,  les  congrès,  Rio,  Le  Caire,  mes
               prisons,  Côte  d’Ivoire,  préparation  Kenya,  Bernard

               &Turin, Mexique, concorde New-York, Islande, l’accident
               d’Athènes.

                  Après mon service militaire, je réintégrais Air France avec son salaire de

               misère. Une sœur de ma mère, ma tante Germaine, véritable grenouille de
               bénitier,  qui  bien  que  peu  complaisante  de  nature,  avait  consenti  avec
               beaucoup  de  condescendances  à  me  laisser une  chambre  de  bonne  au

               sixième étage dans son immeuble.
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