Page 51 - Des ailes pour le Brésil
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                  À sa décharge, l’exemple de la vie de ses parents n’était pas un modèle
               d’équilibre, ils avaient divorcé deux fois dans des ambiances de tornades,

               et ensuite, s’étaient remariés par connivence a cause d’histoires anciennes
               sordides d’argent, de chantage, de débauche et de coucheries.

               Dans cette famille athée, le culte de l’argent et du paraître, « Je dépense,
               donc  je  suis »,  était  inconciliable  avec  mon  petit  salaire  de  besogneux,

               fauché sans beaucoup d’avenir, flanqué de surcroît d’une particule !
               La famille avait fait fortune pendant des décennies aux colonies, mais aussi
               pendant les années obscures de la collaboration de l’invasion des Japonais

               en Indochine.
               Le 9 mars 1945, les Japonais attaquent les garnisons françaises d’Indochine

               portant ainsi un coup fatal à la présence de la France dans ce pays, les
               troupes  françaises  passent  immédiatement  sous  le  commandement
               japonais, jusqu’en septembre 1945.


               La mère de Françoise, Suzanne était une congaï, un métissage indigène et
               blanc. Cette créature ignare, pétrie de méchanceté et dispendieuse avait su

               largement profiter de la belle situation de son mari.
               J’ai toujours soupçonné ma femme et sa mère d’avoir combiné et peut-

               être avec l’Américain du nom d'Hans, le remplacement de la serrure de
               l’appartement  à  mon  retour  des  États-Unis,  rien  ne  me  dit  aussi  que
               Françoise n’avait pas connu le prétendu Hans avant mon voyage et qu’elle

               n’avait déjà pas une relation déjà suivie.

               Le  premier  jugement  en  instance  de  divorce,  séparation  de  corps  et

               réconciliation fut en la faveur de ma femme, comme presque toujours
               quand il y a garde d’enfant.


               Françoise  avec  sous  les  conseils  de  son  avocate  avait  gardé  tous  mes
               bulletins de salaire.

               Évidement, elles présentèrent au juge d’instruction, mes feuilles de paye

               mensuelles, et surtout celle des commissions d’un montant important du
               mois de mai sur mon chiffre d’affaires de l’année ce qui me valut une

               pension alimentaire de plus de la moitié de mon salaire.
               Pour sa défense comme raison au divorce, Françoise avec son avocate

               avait imaginé qu’avant la procédure de divorce, et la séparation de corps,
               j’avais une relation avec une autre femme, ce qui est parfaitement faux.
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