Page 60 - Des ailes pour le Brésil
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Le suspense était passé, souvent, nous avions évité une catastrophe.
Le cahier des charges des clients était strict, nous devions toujours
rechercher le meilleur compromis entre le prix et la qualité des services.
Aussi fallait-il trouver les meilleurs correspondants à l’étranger, « les
réceptifs », pour échafauder, traiter les prestations terrestres, cela était
indispensable.
Lors de ces congrès internationaux, souvent avec l’agence locale, nous
avions la responsabilité de l’organisation des salles de réunion, leur
décoration, l’aménagement sonore, les éclairages, l’organisation des
traductions, des horaires des comptoirs de permanences, les navettes
d’autobus, les droits d’inscription à vérifier, la sécurité, les repas, et
cocktails.
La soirée généralement de clôture est le clou du congrès, tout le monde se
mettant sur son trente et un.
Je me souviens d’une soirée « catastrophe » à Rio de Janeiro, dehors dans
un joli jardin, une grosse averse avait surpris tout le monde au cours du
dîner spectacle.
Imaginez-vous toutes ces femmes congressistes en robes blanches de
soirée collantes devenues transparentes, qui courent avec des talons pour
rejoindre les autobus, qui comme par hasard, étaient stationnés loin à
cause des problèmes stationnement. L’ensemble du spectacle était triste,
pitoyable, c’était une corrida inoubliable. Éventuellement, en fonction de
la demande, nous proposions des voyages post - congrès, « touristico-
professionnel » de quelques jours, voire d’une semaine ainsi que des
soirées thématiques.
Dans ce pays, les délais d’un virement bancaire international peuvent durer
beaucoup de temps, nous étions coincés.
Le système bancaire du Brésil étant impénétrable, il fallait surtout l’éviter,
nous n’avions que très peu de temps pour trouver une solution pour régler
nos factures d’hôtels ?
Ce fut l’importante somme des droits d'inscription, payés par les
congressistes en billets US $, qui nous permit de respecter les conditions
de paiement abusives.