Page 79 - Des ailes pour le Brésil
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                 Souvent, ce lieu de délices tropical se
               trouve en alerte maximale, d’important
               panache de fumée grise s’élève à 3 000

               mètres du volcan Aguns.
               Déjà en 1963 et en 1964, des éruptions
               dévastatrices ont eu lieu, j’en ai aperçu
               les tristes résultats.

                Hong Kong,
                  En  1973,  avec  la  fin  de  la  guerre  du  Viet  Nam,  les  porte-avions
               américains commencèrent à cesser de mouiller devant la rade de Victoria,
               de l’île d’Hong Kong.

               Il y eut de moins en moins d’Américains et de plus en plus de Chinois.
               C’était le début de la fin de l’US NAVY à Hong Kong.
               Bientôt les marins de la 7e flotte US, telles des volées de pigeons blancs,
               habillés de pantalons à pattes d’éléphant, ne tiendraient plus les mains des

               graciles  « ladies  night  chinoises »  comme  dans  un  étrange  ballet  d’une
               comédie musicale ou d’un film un peu surréaliste.
               Je devais organiser la mission d'un important groupe d'industriels français
               dans le cadre de la foire de Canton (Guangzhou).

               À  Kowloon,  en  face  de  l’île  d’Hong  Kong,  trônait  le  célèbre  hôtel  le
               Péninsula, où mes clients devaient séjourner. Devant l’hôtel, se trouvait une
               petite gare pittoresque, rappelant le temps de la colonie anglaise.
               Elle a maintenant disparu, au profit de la gare de Jingua, qui permet de

               rallier Beijing et les principales villes chinoises.
               D’ailleurs, comme pour en atténuer la vision peu gracieuse, les autorités
               chinoises ont fortement « suggéré » la construction d’un centre culturel qui
               bloquerait la vue du Péninsula sur la baie.

               Un petit train, à cette époque, permettait de traverser ce qui était alors une
               frontière hérissée de barbelés et de miradors.
               Les formalités d'entrée en Chine étaient tatillonnes, longues et délicates.
               Dans ce majestueux hôtel, vous pouviez acheter pour une somme alors

               modique,  une  douzaine  de  chemises  confectionnées  sur-mesure  en  24
               heures dans le meilleur coton indien ou des complets dans les meilleurs
               tissus anglais.
               On m’accordait généreusement trois ou quatre jours en fonction du lieu

               et  de  l’importance  du  dossier  pour  effectuer  mes  voyages  de
               reconnaissance, je sacrifiais souvent mes week-ends à Paris.
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