Page 85 - Des ailes pour le Brésil
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                   Elle cherchait également un hôtel alors nous avons pris un taxi et après
               une heure de palabres avec le réceptionniste et quelques billets de francs

               CFA,  nous  nous  sommes  installés  dans  le  seul  cabanon  libre,  mais
               rudimentaire.
               Nous avons dîné ensemble, au bord d'une piscine aux eaux saumâtres et

               peu romantiques. Elle me raconta qu’elle était du Missouri.
               L’année suivante, avec son mari, elle me rendit mon invitation dans mon

               restaurant préféré à Paris, Taillevent, pour me remercier de ma courtoisie
               au Congo.
               Le voyage le plus long et le plus pénible.

                 En  1988,  confortablement  assis  en  classes  affaires,  loin  de  l’espace
               rudimentaire  proposé  aujourd’hui  en «  classe  bétail  »,  on  m’offrit  une
               coupe de champagne sur une assiette avec une serviette chaude ouatée,

               accompagnée d’une rose écarlate délicatement posée sur une assiette.
               Ma destination de vacances était Den Pasar dans l’île de Bali.

               J’étais sur le vol de Sydney et Nouméa, avec un DC 10 d’UTA.
               Après une longue attente, nous fûmes priés de descendre de l’avion pour
               nous rendre dans un proche hôtel.

               Cela commence mal, mais c’est seulement le début, le motif évoqué la
               porte de la soute à bagages avait été endommagée par le personnel de
               Roissy, aéroport surnommé le « camembert ».

               Le  lendemain  après-midi,  nous  fûmes  transférés  à  Roissy  2  pour
               embarquer dans la soirée sur un 747 d’Air France, affrété par UTA.

               Enfin, en vol ! La première escale du matin fut Bahreïn. Tout était, pour
               le moment, encore acceptable et dans les normes du tolérable et de la
               patience.

               Dans la salle de l’aéroport, les enfants couraient dans tous les sens en
               criant, les bébés pleuraient, les passagers marchaient pour s'occuper et

               faisaient des achats aux magasins hors douane Duty-Free.
               Après  deux  bonnes  nouvelles  heures  d'attente,  nous  embarquâmes  de
               nouveau.

               En bout de piste après des essais défaillants bruyants des moteurs pour
               décoller, les deux cents passagers furent priés de retourner dans une autre

               salle d’attente encore plus exiguë.
               Le ton commençait à monter parmi les voyageurs, en même temps qu’une
               fébrile atmosphère devenait palpable, mais encore sous contrôle.
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