Page 97 - Des ailes pour le Brésil
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                   C’est une tâche ardue et décourageante qui n’a pas de fin dans cette
               Amérique du Sud considérée comme une démocratie exotique aux yeux
               du modernisme, par les sociologues et anthropologues.

               Au Brésil, la perte continue de la forêt menace la survie d’espèces animales
               sauvages  et  l’élevage  de  milliers  de  troupeaux  de  vaches  détruisent
               l’environnement.
               La  transformation  de  la  forêt  en  terrains  arables  et  la  pratique  de

               l’agriculture dans ces zones précipitent la disparition d’un équilibre naturel
               et l’apparition de sécheresses.


               Selon une étude de la revue américaine Science 10, basée sur des images
               satellites,  les  plus  touchées  des  zones  géographiques  sont  l’Amérique

               latine avec 60 % de déforestation, l’Afrique 24 % et l’Asie 16 %.

               Le Brésil, en 2018, donnait des signes de démocratie en détresse pour les
               élections, il existait un déficit culturel politique important, trente partis

               étaient enregistrés !

               C’est un défi pour l’humanité de préserver l’Amazonie.

               En matière de surface, l’Amazonie brésilienne est la plus grande victime
               de la déforestation annuelle de la planète.
               Aujourd'hui  encore,  quand  nous  pensons  à  l’Amazonie,  nous  nous
               ressentons toujours les captifs de l’ampleur et de la force de cette nature
               mais aussi nous ressentons une grande tristesse en pensant à son avenir.

               Cette forêt amazonienne est un endroit où l’on peut encore toucher la
               pureté de la nature et où l’on se sent un peu écrasé par la grandeur du
               spectacle qui nous entoure.

               C’est un lieu où souffle le mystique de la nature.
               Chaque  année,  des  inconnus  d’Europe  partent,  pour  effectuer  des
               « retraites initiatiques » en Amazonie pour consommer de l’Ayahuasca.
               À plusieurs reprises, nous avons rencontré ces voyageurs dont les pensées
               sont à la frontière du mystique et du rationnel.

               Des occidentaux sont tentés de faire l’expérience comme « un travail de
               guérison » entrepris dans le cadre d’une « quête spirituelle ».


               Ce breuvage psychotrope à base de plantes est utilisé traditionnellement
               par les chamanes de certaines tribus amazoniennes pour entrer en contact
               avec les « esprits de la nature », dans un but divinatoire ou pour guérir des

               malades.
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