Page 105 - Des ailes pour le Brésil
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Je présumais alors que la forte différence de pression supportée par ma
voisine lui avait été douloureuse.
Elle m’avoua en toute simplicité avoir subi une opération, peu de temps
avant, et que ses seins étaient siliconés ! Quelle surprise !
Voyage du Canada à l’Australie : le choc thermique !
En décembre, dans ma chambre bizarrement triangulaire de l’hôtel
Méridien, au centre de Montréal, j'apercevais avec inquiétude une couche
de plus d'un mètre de neige qui continuait toujours à tomber.
La météo québécoise annonçait « une bonne poudrerie ». Je devais
retourner en France, mais l'accès à l'aéroport de Mirabel qui était situé à
une quarantaine de kilomètres, était pour le moins hasardeux.
Le lendemain, je m’aventurais à quitter l’hôtel pour rejoindre l’aéroport.
Le concierge m'avait indiqué un de ses amis chauffeurs qui arriva avec un
énorme 4X4, qui par des voies détournées, soi-disant connues de lui seul,
me conduisit à l’aéroport.
Il m'allongea une note salée que j’eus plus tard bien du mal à justifier.
À notre arrivée à Mirabel, l’avion d'Air Canada était en train d'être dégivré.
Il faisait certainement moins de 10 C, après une longue attente, nous
décollâmes.
J’atterris le lendemain dans la douceur matinale de notre hiver parisien en
ayant perdu un jour de travail.
À Paris, les heures m’étaient comptées, j’avais juste le temps de passer chez
moi en coup de vent, pour me changer et refaire ma valise, puis d’aller au
bureau rapidement, pour examiner les « urgences » et prendre le dossier
d'un futur congrès en Australie, où mon client m’attendait le jour suivant.
Dans la soirée, je décollais pour Sydney, où la chaleur était étouffante à
cette époque de l’année. Dans cette ville, j’ai séjourné que trois jours, pour
l’étude du dossier dans des bureaux de surcroît climatisés.
Seul le sport me permettait de récupérer la fatigue, des changements de
climat et du « jetlag », qui à haute dose devient particulièrement éprouvant
pour récupérer la santé et le sommeil.
Chaque samedi, quand je pouvais, je retrouvais pour faire une heure de
jogging avec plaisir une bande de copains, qu’il pleuve ou qu’il neige à la
porte Maillot.